Voilà. Quand ça me prend, quand ça me plante, me perce au poitrail, que je plie, que je ploie, voilà ce que j’en pense : ça se pointe.
Ca branle dans la charpente, et ça crie, ça crisse à l’intérieur, dans mon cœur de bois, et je ne tiens plus la cadence, et je ne tiens plus très droit alors comme les bêtes blessées, à terre je m’étale, je m’étends, je m’éteins. Je ferme les yeux, et j’attends, je tanne pour que ça me tue, mais ça se contente de faire mal, tellement que t’en crèves sans crever, tellement que tu pries et t’en pleurerais, presque, chaque fois, pour rester là et ne pas, jamais, jamais, jamais, jamais, jamais te relever. Mais finalement, de guerre lasse je me redresse, je lutte, je me latte, jusqu’à me redonner l’air. D’aller.
Et puis ça se soigne au Bourbon, ça se saigne et ça se salit. Mais franchement, ce n’est pas comme si.
Non. Ce n’est pas comme si.