Vendredi 14 mars 2014 à 15:18
Mercredi 26 février 2014 à 9:40
Lundi 24 février 2014 à 2:50
J'ai explosé mon portable contre le sol et je l'ai laissé là, une bête morte et molle, en 3 morceaux plats. J'ai posté mes talons sur le fauteuil et tout doucement, pupilles vides et dans le vague, j'ai raclé les petits mensonges au fond de ma tête, des mots fades en creux, de quoi me foutre la paix et me faire tenir la nuit. Je suis restée là, posée pantin sans fils, à me bercer de paroles un peu con que je répète en boucle à ceux du même nom, comme un manège cassé. Derrière mes verres enfilés, l'obscurité a lentement pris le chemin du jour. J'ai rabattu les cils, l'accoudoir en guise d'oreiller, mes bras pour coquille. J'ai repensé à la vitre en morceaux, à la manière que les gens ont de répondre "D'accord" quand on ne leur a rien demandé. Je me suis répété de ne pas ouvrir la bouche à plus de 10 personnes le lendemain, une fois mes yeux secs comme l'alcool, le cerveau d'iceberg dur et moi, lac tout autour, une semi-noyée.
Vendredi 20 décembre 2013 à 2:01
Je suis mon propre prince.
Et je n'ai rien de charmant.
Mercredi 18 décembre 2013 à 22:39
Du coup, ta volonté de mourir ne fait pas vraiment de toi quelqu'un d'intéressant."
Mardi 3 septembre 2013 à 1:09
" Mais quand même !
on ne se suicide pas pour ça!"
Dimanche 25 août 2013 à 21:12
J’aimerais avoir davantage conscience de ce qui m’entoure et des choses qui y vivent. D'un oeil, je les griffonne en listes.
Ranger mes vêtements, enjamber mes chaussures, nourrir les plantes, redonner du sommeil à mes nuits. Au lieu de ça, je travaille durant des heures, même lorsque la lumière s’en va, et quand il fait trop noir, je sors, je sors tard, je sors tous les soirs. Par moment, mes yeux brûlent alors je m’étends quelque part, comme un linge mouillé. Parfois, je dors un peu. Puis il est 9h à nouveau alors je descends de ma corde, blanche et lessivée, sans faux plis, prête à l’emploi.
Jeudi 22 août 2013 à 9:38
j'ignore les religieux.
Lundi 19 août 2013 à 9:41