Retourne donc à ton putain de champ de bataille
Lundi 30 avril 2012 à 11:14
Mercredi 11 avril 2012 à 0:26
Je fais semblant de m'intéresser
à mes propres problèmes.
Jeudi 1er mars 2012 à 9:08
Ca sent le bois et la menthe entre nos doigts de rois, qui tiennent verres et briquets, droits comme des phares en mer. De la nourriture pour adolescents heureux, une fête foraine sur le canapé blanc.
On parle doux, on parle d'eux.
Les paroles fusent fuient, au large du balcon sans fleurs. On se grille là, brillants, ouverts-couverts au vent du soir.
Petit à petit, mon sourire se déraye.
Et la cigarette contre les rideaux à vif qui rougissent le sombre, une aube avant l'heure, pendant que l'on crie à la ville sans fond sans fin, des chansons de foire à l'horizon. En août s'y esquissera une grande roue.
Eveillés trop tôt entre le clair du matin, deux bouts de corps englissés. Tes bras immenses entre les miens, un "Ensemble" en coque de couette. S'en-lassivement-lacer, mes boucles sur ton coeur, et dans ce ballet tendre, s'ensommeiller.
Tout près des fenêtres, Paris blanc de brume pendant que le café se cuisine, du noir dans les tasses et ta main de paravent, sur mes épaules craquées. Tu es juste assez haut, et te poser sur ma tête de merle moqueur, juste assez grand pour m'entourer.
Cette petite, toute petite sensation d'être normale, tandis que tu pars retrouver le garçon de ta vie, et que je redeviens homme de la mienne.
Mercredi 29 février 2012 à 1:11
Vendredi 20 janvier 2012 à 18:59
Mardi 22 novembre 2011 à 22:37
Et toujours, convaincre les filles,
leur souffler qu'elles sont minces mignonnes mirages et miracles, sentent bon et belles à bouffer, ces mèches à leur cou, nous mômes à leurs pieds,
des yeux au ciel et bouches aux anges, aux hanches, au pieu les pions et dieu qu'on les aime, cons mêmes et même quand, on s'en fout, on s’en mêle, tous grands salauds, jolis parleurs, à jouer ce rôle un peu connard, un peu bâtard,
jusqu'à la fin du monde.
Samedi 15 octobre 2011 à 3:06
Même avec des médicaments plein le nez et au coin des lèvres l’envie de se finir comme d’autres y calent des cigarettes, j’aurai toujours la force de répondre à la bêtise et aux seins de Thine, dresser ma carcasse pour la rejoindre au bar, la faire rire parce que je bois trop, trop fort, me moquer de ses rêves et de sa vie, tout ça pour lui rappeler que derrière mes vestes et mes litres de rhum soir après soir, c’est bien moi, le mec.
Lundi 15 août 2011 à 13:38
d'être une petite théière,
dans laquelle tout infuse,
se noie et s'arôme sans fin, à m'ambrer ce corps de tête, rond fumant et fragile.
Dimanche 17 juillet 2011 à 18:35
Ils m'avaient couché sur leurs genoux parce que j'étais la plus petite.
Allongée tout contre leurs entrejambes, leurs coudes dans mes côtes et la tête, l'alouette, comme prête à tomber, j'écoutais Nirvana de travers, hurler dans cette fin de ciel bleu.
Une journée nommée 13, un con-ducteur drogué, bien trop heureux, la voiture tanguée, leurs rires et jeunes à répéter
"On aura crevé en écoutant du rock".
Le voyage m'a fait sourire.