Mi Puta Se Llama
"On the Rocks"
Jeudi 31 juillet 2014 à 11:29
Elle a plongé ses lèvres dans le jus de fruit avant de les appuyer contre ma tempe. Sa bouche a déposé un petit cercle frais et sucré dans ma terre aride de peau, comme un lac en été.
Mercredi 23 juillet 2014 à 20:24
Et tous les "à deux" alentour et tour à tour se prennent la tête et se roulent des pelles, lors de tête à tête finis sans tendresse où la fête tourne court pour leurs têtes de noeuds et on me demande "Quoi faire quoi foutre ?" mais puisque s'adorer ne vous tente plus, mes potes, et que vous refusez toute paix tentative, faites confiance à votre queue.
En ces temps jeunes entêtés où les vieilles amours paressent au soleil et pire ! paraissent s'enterrer, seuls me viennent au crâne des vers entêtement caressants, petit chanceux conscient de ma solitaire semi-liberté.
En ces temps jeunes entêtés où les vieilles amours paressent au soleil et pire ! paraissent s'enterrer, seuls me viennent au crâne des vers entêtement caressants, petit chanceux conscient de ma solitaire semi-liberté.
"Ca fait une paye qu'on n'a pas touché terre
Et même une paye qu'on se fait des gonzesses en poster
Tant pis pour celle qui se pointera la première,
Je lui démonte la passerelle, la cale, la dunette arrière."
(Soldat Louis)
Et même une paye qu'on se fait des gonzesses en poster
Tant pis pour celle qui se pointera la première,
Je lui démonte la passerelle, la cale, la dunette arrière."
(Soldat Louis)
Mercredi 25 juin 2014 à 9:20
"Vois les choses positives : si tu fais ça, ça sera une bonne action et tu iras au paradis."
" Tu as toujours dit que je finirai en enfer, Thine."
" C'est évident. Mais avec un peu de chance, on a encore le temps de faire remonter ton quota. C'est ça ou tu tailles des pipes à Lucifer."
" Tu as toujours dit que je finirai en enfer, Thine."
" C'est évident. Mais avec un peu de chance, on a encore le temps de faire remonter ton quota. C'est ça ou tu tailles des pipes à Lucifer."
Lundi 19 mai 2014 à 17:49
Et mes propres mots disaient : peu importe la couleur de la terre ou la tronche du tronc. Car partout où je vais, je plante et, herbe vert mauvais, je pousse racine. Pourtant à pour quoi, ce sol-là me va bien. J'y retrouve des brindilles, bouts de moi sous pieds nus, une moitié de demi-siècle arrière-né. Tout ce temps, j'aurais grandi friche, en champ de blé, la peau râpée bitume, mes bras en branches, et moi-même sciés. De retour ainsi,"aqui", je creuse sans me chercher, j'effleure, j'effeuille l'écorce rude qui porte mes forces et ses fruits. Tordue, ma ramure armée se sillonne.
Vieux d'être déjà jeune, me voilà millénaire.
Vieux d'être déjà jeune, me voilà millénaire.
Jeudi 10 avril 2014 à 16:24
Mais quel fils de pute !
_
_
Apparemment, Mave connaît ta mère.
_
Forcément.
Il fallait bien que quelqu'un lui apprenne son métier.
_
Samedi 5 avril 2014 à 19:15
Pour une fois et paresse, jouer enfant sage, sortir aux rues mais pas de cave, de cul, de claques, de coups à prendre et à boire, mes drogues et mes dagues, tout ça au placard et ce fond, ce noir au puits de toi, tu le noieras une autre nuit, dans d'autres mares.
Tais-toi petit coeur, je te garde sain ce soir en mon sein relevé, rond dans lequel tu branles, dans lequel tu trembles, dans lequel tu te bats. Tu vois petit corps, je te laisse métisse mais bien blanc, un drapeau propre et lisse, hissé beau et droit.
Mon fauve, je sais, tu as faim mais prière, apaise-toi, retourne en tanière, rogne-s'y mes os, ronge donc mon frein, au creux de mes côtes, dans ma peau, mes doigts, mes reins. Dévore-moi entière mais pour quelques heures, rendors-toi, pour quelques heures seulement, laisse-moi être ce que je ne suis pas.
Tais-toi petit coeur, je te garde sain ce soir en mon sein relevé, rond dans lequel tu branles, dans lequel tu trembles, dans lequel tu te bats. Tu vois petit corps, je te laisse métisse mais bien blanc, un drapeau propre et lisse, hissé beau et droit.
Mon fauve, je sais, tu as faim mais prière, apaise-toi, retourne en tanière, rogne-s'y mes os, ronge donc mon frein, au creux de mes côtes, dans ma peau, mes doigts, mes reins. Dévore-moi entière mais pour quelques heures, rendors-toi, pour quelques heures seulement, laisse-moi être ce que je ne suis pas.
Mercredi 2 avril 2014 à 12:23
Créature profiteuse et d'une paresse insultante, il avait décidé que Paris ne convenait plus. Ni à lui, ni à personne. Il s'était donc choisi une ville dont le gabarit évoquait ceux, semblables, de sa curiosité au monde et de sa bite.
Minuscule.
Minuscule.
Vendredi 28 mars 2014 à 8:22
<< D'accord, pigé, tu ne veux pas de traitement. Mais avec le nombre de verres que tu viens de t'enfiler, tu as suffisamment de trucs dégueulasses dans le sang pour achever un cheval. >>
Jeudi 27 mars 2014 à 2:06
Mais diable ! comme les gens se plaignent et comme les gens geignent.
[ Avis : avide d'êtres vivants qui ne prendront pas mon épaule et son creux pour un crachoir, et le froid de mon corps pour le mur des lamentations. ]
[ Avis : avide d'êtres vivants qui ne prendront pas mon épaule et son creux pour un crachoir, et le froid de mon corps pour le mur des lamentations. ]
Mercredi 26 mars 2014 à 15:08
Prototype foiré parmi d'autres moins ratés.
Mon fonctionnement n'est pas viable, mon fonctionnement n'est pas fiable. Je n'ai pas le moindre avenir. Encore aujourd'hui, je cherche les grains de sel dans mes rouages. Mais le truc tourne, au fond.
C'est juste qu'il ne tourne pas rond.
Mon fonctionnement n'est pas viable, mon fonctionnement n'est pas fiable. Je n'ai pas le moindre avenir. Encore aujourd'hui, je cherche les grains de sel dans mes rouages. Mais le truc tourne, au fond.
C'est juste qu'il ne tourne pas rond.